Après avoir fait des essais sur un trainer électrique en EPO, puis un trainer thermique, les résultats n'étaient pas concluants : vagues sur l'image à cause de l'hélice, vibrations avec le thermique.
Les modèles assemblés ou restaurés ne faisant pas l'affaire, l'idée a germé de construire un bimoteur plus rigide et aussi léger que les modèles du commerce.
Principe de la structure: des cloisons en CTP de 5mm reliées par des joncs en carbone,
les cloisons sont octogonales parce que c'est la forme la plus proche du cercle mais plus facile à couvrir avec du bois.
Même idée pour les ailes.
La partie inférieure du fuselage a été facilement recouverte avec du balsa de 2 mm.
Voilà la partie avant du fuselage, dont la section décroît; il y a une partie à section constante au niveau des ailes, puis la section décroît vers l'arrière de l'avion.
A noter que les cloisons n'ont pas toutes pu être fixées aux endroits prévus : un jonc en carbone est relativement flexible, quand il y en a quatre, c'est moins drôle, mais plus rigide.
Ici on voit la partie arrière du fuselage, à laquelle se fixeront les stabilisateurs:un jonc jouant le rôle de support et l'extrémité des quatre autres permettant le bon alignement par rapport aux ailes.
Pour facilité l'assemblage, j'ai fabriqué un gabarit en bois boulonné, ce qui permet de garder le bon entraxe pour les cloisons d'ailes et maintenir ces dernières bien perpendiculaires aux joncs en carbone.
J'ai prévu des volets, un train rentrant et de l'éclairage, il y a donc des perçages supplémentaires dans les cloisons pour faire passer tout le câblage.
Le modèle était prévu pour deux moteurs de 300 watts, mais c'est peut-être un peu limite pour un modèle de 2 mètres d'envergure, mieux vaut avoir de la ressource :)
Voilà bien une chose que l'on voit rarement d'un contrôleur moteur : son radiateur.
D'origine, tout le circuit est emballé dans une épaisse gaine thermorétractable, et ça ne favorise pas un refroidissement efficace, d'autant qu'on loge rarement les contrôleurs dans les courants d'air, l'article a donc été démonté, les ailettes du radiateur affleurent l'intrados de l'aile.
L'intérieur du décor avec les contrôleurs, qui ont été fixés par une petite planche en samba de façon à appuyer sur le radiateur.
Montage d'un volet, avec les charnières à déport pour fente à boîte aux lettres...
Commande d'aileron...
Après avoir réglé les servos lors d'un test avec le récepteur, j'ai vu que les tringles prenaient de la courbe. J'ai trouvé à mon magasin de bricolage favori des baguettes de brasure de 1.5 mm de diamètre et de 300 mm de long, qui se sont laissées plier sans problème par ma pince chinoise et qui sont aussi rigides que de la CAP
...avec les charnières style Fisher, très faciles à monter et à verrouiller (l'extrémité côté pivot est carrée), mais difficile d'avoir "zéro fente".
Les ailes sont presque terminées, reste à faire un logement pour les roues, câbler l'alimentation des contrôleurs et aménager des trappes d'accès avant entoilage.
Les emplantures.
Etape délicate du travail sur le fuselage, puisque c'est là que vont venir se fixer les ailes.
Pour avoir un minimum de stabilité en roulis, il faut un minimum de dièdre, c'est-à dire un angle
différent de 180 degrés entre l'aile gauche et l'aile droite; mais le dièdre ne doit pas être trop important, sinon l'avion devient trop sensible au vent.
L'angle a été fixé en pliant au milieu les tubes en alu qui vont recevoir les tubes en carbone des
ailes, et il est probable que l'angle va augmenter quand les ailes seront montées, du fait de leur poids.
Voir ici pour des explications relatives au dièdre :fr.wikipedia.org/wiki/Dièdre_(avion)
Avant cela, les cloisons ont été vissées et collées au bon endroit pour avoir une aile médiane.
Les tubes en alu sont maintenus en place et pressés vers le bas, les joncs en carbone jouent le rôle d'entretoises pour les cloisons qui viendront à l'extrémité.
Pendant que la colle durcit, préparation de bords d'attaque en balsa formé : des planches de 2 mm sont débitées en longueurs de 400 mm (longueur de mon évier) et pulvérisées avec un détergent industriel qui possède un fort pouvoir mouillant.
Après imprégnation, plouf au bain d'eau tiède et tentative de courbure, il faut voir dans quel sens le bois se laissera aller le plus facilement.
Si le bois ne se fend pas, ce qui arrive une fois sur trois, il faut l'empêcher de bouger pendant le séchage, grâce par exemple à des élastiques et des pinces.
Profil correspondant à ma voilure : un bout de barre anti-panique en appui sur un profil carré.
Voilà, ce sera sec l'année prochaine...
Poursuite du collage de l'emplanture avec la pose des cloisons externes, ajout d'entretoise carrées en samba, élastiquage et serre-jointage, il ne faut surtout pas que ça bouge.
Pour simplifier le montage, il n'y a pas eu d'incidence de l'aile par rapport au fuselage,
le profil de l'aile est celui d'un Calmato Sport, qui n'a pas d'angle non plus et vole très bien.
La queue a été assemblée, c'est du profil "planche", et le stabilisateur horizontal est en contreplaqué maison parce que sa largeur dépassait allègrement mes planches de 100 mm habituelles, il s'agit d'un triplex de balsa avec des épaisseurs décroissantes vers le haut, et collé avec deux colles différentes, ce qui donne un petit dièdre sans se fatiguer.
On n'est jamais trop prudent, voilà qui empêchera les serre-joint de tomber.
Les ailes sont montées : 2120 mm d'envergure.
Les stabilisateurs sont montés aussi, mais ils affectent beaucoup le centre de gravité, avec un accu 3S / 4000 mAH, le CG se situe sur la moitié arrière de l'aile, avec 2 accus, on est à peu près à la moitié.
Je vais donc faire maigrir la queue en supprimant la visserie métallique utilisée pour solidariser les renforts de fixation, en la remplaçant par des joncs en carbone, et au besoin je ferai des trous dans le plancher.
Il faut aussi tenir compte du train directeur, sa roue et son servo.
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